Un peu plus léger...
Un sketch d'un acteur connu, qui le jouait en cabaret dans les années cinquante.
Photos et détails du bonhomme dès que quelqu'un l'aura identifié (dans les commentaires en bas de page)!
C'est apparemment une tentative de reconstitution du discours du Président à la fin du dîner de têtes que décrit Prévert dans "Paroles", car la phrase finale est la même.
"Le président s'est levé, il a brisé le sommet de sa coquille avec son couteau pour avoir moins chaud, un tout petit peu moins chaud.
Il parle et le silence est tel qu'on entend les mouches voler et qu'on les entend si distinctement voler qu'on n'entend plus du tout le président parler, et c'est bien regrettable parce qu'il parle des mouches, précisément, et de leur incontestable utilité dans tous les domaines et dans le domaine colonial en particulier.
"...car sans les mouches, pas de chasse-mouches, sans chasse-mouches pas de Dey d'Alger, pas de consul... pas d'affront à venger, pas d'oliviers, pas d'Algérie, pas de grandes chaleurs, messieurs, et les grandes chaleurs, c'est la santé des voyageurs, d'ailleurs..."
Mais quand les mouches s'ennuient elles meurent, et toutes ces histoires d'autrefois, toutes ces statistiques les emplissant d'une profonde tristesse, elles commencent par lâcher une patte du plafond, puis l'autre, et tombent comme des mouches, dans les assiettes... sur les plastrons, mortes comme le dit la chanson.
"La plus noble conquête de l'homme, c'est le cheval, dit le président, et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là."
Le discours
14 mars 2009
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Cela me fait penser à l'un des premiers disques de Serge Reggiani dont la face B proposait ce texte, contrepointée par "L'Invitation à la Valse" de Weber... un très beau disque.
RépondreSupprimerEn tous cas, ce n'est pas Reggiani qui parle...
RépondreSupprimerLe discours ? Le lien en bas du message renvoie vers les 3 Pièces op. 11 de Schönberg, donc je n'ai pas pu écouter l'extrait...
RépondreSupprimerOups!
RépondreSupprimerVoilà ce que c'est de faire vite (bonne excuse: j'allais au concert)
Là, c'est réparé.
Ce n'est pas Galabru non plus.
Le Discours , façon Jacques Dufilho, j'adore, j'ai les disques en métropole!
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